Green Grass, Pendulum.

Au tombé du lit le Commandant, l’haleine viciée par la soirée de la veille, les cheveux répartis en Freestyle, les cernes tombantes et la langue pâteuse, se dirigea immédiatement et avec soulagement vers la salle de bain de cet appartement. Observant une petite minute de silence pour enterrer la partie d’innocence qu'il avait perdu dans la nuit, il se matta dans le miroir, relevant chaque détails. Ses joues aurez dalleurs bien accueillit un rapide coup de rasage. Il se remémora ce dont-il se souvenait encore, haussant les épaules quand il rencontrait un petit troue noir. Après quelques minutes inintéressantes, il ressortie de la pièce, bien plus frais et dispos. Il manquait cela-dit un petit quelque chose. Se servant la dernière tasse de café noir, il recouvra sa motivation effaçant ce petit passage dans le brouillard. C'était une nouvelle journée, une belle journée et en plus, cerise sur le gâteau, aucun signe d'une quelconque gueule de bois ! Pour bien des gens, le dimanche est sacré, on ne bosse pas, on ne fait même pas la fête, on glande. La plupart démoralisent ce jour là, c'est le dernier jour du week-end, le lendemain il faudra reprendre la routine quotidienne. Le naturel plutôt positif de notre débraillé personnage, le protégeait de cette tendance là. Pour lui c'était l’occasion rêvé de Rider ou bien de danser. D'exprimer sa liberté, le peu qu'il avait. Ce matin, pourtant, il n'était pas question de s'activer, de s'entrainer, ni même de s’échauffer. Il avait déjà bousiller sa pair d'AT en expérimentant une nouvelle technique styler. En secret. Bien caché à l’abri des regards indiscrets de ses collègues et subordonnés des autorités. C'aurez était bien trop dangereux, de dévoilé cette épine plantée dans son pied, cette faiblesse qu'il avait pour ce "sport" controversé.

Il était donc au programme, de rendre une petite visite chez son fournisseur préféré. Un indique qu'il avait coincé et qui lui offrait donc, quelques menus services, en échange de son silences bienveillant et d'un proportionnel paiement. L'homme se présentait comme un ancien membre d'un gang plutôt réputé en son temps, il paraitrait même qu'il avait été puissant. Mais dans cette villes on ne sais jamais vraiment, qui dit la vérité et qui ment. Les gens ici on pour seul argument, l’argent. Pour celui dont les poches sont pleines de billets, trouver son bonheur ne sera pas d'une grande difficulté. Pour le gars fauché, ça sera un peu plus compliqué. Il se promena donc tranquillement tout le long du trajet, la tête levé vers le plafond vitré. Le soleil bombarda de ses rayons le visage enjoué de notre ahurit. Il arriva bientôt devant l’échoppe de son commanditaire, et constata avec un grand étonnement qu'il avait mis les clef sous la porte. Le cul de sac ou il avait eu l'habitude de se rendre avait complétement changé, une nouvelle échoppe avait poussée sur les fondations de la précédente. L'endroit était méconnaissable. Seule la façade était resté, était-ce la même saleté qui était étalée sur cette vitrine ?!

Une clochette sonna quand le type entra, un foutoir omniprésent régnait dans la boutique. Un peu comme si on avait entassé au hasard les piles de carton au fur et à mesure qu'elles étaient livrées. L'accumulation de volatile provoquait une ambiance étrange et cacophoniques pour les oreilles musicales de ce représentant de la loi. Il imagina plusieurs façon de la découper et recomposer pour en faire jaillir la musicalité. Dès qu'il posa son premier pas dans cette jungle un oiseau cria au dessus de sa tête, le faisant sursauter.

- Bienvenu au Heaven, cher client!

Il s'avéra être un perroquet, apparemment mal dressé vue qu'il venait de s'égosiller, trop proche des tympan de ce fameux client. Ceux-ci furent une nouvelle fois agressés quelques instants plus tard, mais j'y reviendrez, puisque pour le moment le nouvel arrivant avait commencé un duel de regard fort inquiétant, avec un Caïman. L’animal assez conséquent et vraiment effrayant avait toute les chance de l'emporter. Seulement à Nemee au vue du climat qu'il pouvait y faire, cette espèce n'était pas si rare. L'absurdité dans croiser un dans les parages fit pencher la balance en faveur de l'écailleux.

- Jésus! Redescends!

Cette fois-ci s'était un autre genre de beuglement. Humain pour le coup, féminin même si l'autorité et l'agacement avait eu raison de toute tonalité aiguës. Là encore, le Rider ne comprit pas dans quel monde il se trouvait et tout ce qu'il venait d'apercevoir venait s’ajouter à son embarras. Son vieux "pote" qui se tire sans laisser de trace, l'ambiance désorganisé des lieux, le perroquet, le lézard et maintenant une allumées ? Était-il seulement réveillé ?!