Misery Business est une forum RP inspiré par Air Gear. Dans un pays, bordé par la mer, cohabitent cinq villes aux traditions et aux croyances différentes. Pendulum en est la capitale, symbole de puissance, représentation de la folie des grandeurs de l'homme. Celle-ci s'étend des bas-fonds jusqu'aux limites du ciel, chaque classe sociale se partage une part. Mais parmi eux, se trouvent les gangs poussés à tous les excès. Entre mage, alchimiste, ou bien simple humain, il n'y a qu'une règle : être le meilleur.
“ Rappel à tous,
Le staff vous invite fortement à jetter un coup d'oeil sur ce topic : [#MAJ] qui est mit en annonce globale partout sur le forum. Il contient toutes les petites nouveautés et offres du forum, alors allez-y ! De plus,nous rappelons que les petites bonhonnes dans les ronds, juste au-dessus, sont les top-sites de MB. Alors votez mes petits ! 8D ”
14/01/12
“ Offre de la periode des fêtes. /!\
Pour tout les nouveaux venus sur le forum, nous offrons 15 points de réputation après validation de leur fiche ! Si ce n'est pas magique ça, comme noël.(Par exemple, encore 5 points et c'est une technique en plus, ou un rang supérieur. ~) [ #Système de réputation ]   [ #Boutique de point ] ”
28/12/11
“ Réouverture, enfin.
Après quelque litre de sueur provenant du staff (eurk e_e), MB peut enfin vous ouvrir ses portes. Tout beau, tout neuf, on espère pronfondément que ce dernier vous plaira plus que l'ancienne version. [ #Plus d'information ] ”
27/12/11
“ Misery Business, c'est pour bientôt !
L'attente aura été longue, quelques mois, mais après avoir trouvé le temps on revient enfin. Souriez un peu, le plus gros est fait.Il reste encore des détails à paufiner mais ça ne prendra pas beaucoup de temps. Avant Mercredi 28, promis ! ”
Sujet: Un de perdu, un de retrouvé! - [Lul'] Sam 14 Jan - 16:41
« La douleur persiste pour qui n’a pas d’espoir. » Hazrat Ali
- Est-ce que cela fait mal si je fais ça?
Ma jambe a peine bouger d'un centimètre qu'un gémissement de douleur m'échappa. Bien évidement que ça fait mal! Ca fait même un mal de chien! Bon sang, Jack! Il y a encore quelque mois, mes tibias étaient explosé en milles morceaux façon puzzle, et il pense que j'ai pas mal? A l'hôpital, ils disent que j'ai eu de la chance et que, maintenant que les os sont ressoudés, tout ça c'est dans ma tête… Dans ma tête. Autant m'envoyer au service psychiatrique tout de suite alors! Ces médecins qui travaillent dans les grands hôpitaux, ils croient toujours tout savoir mieux que quiconque, mais je doute qu'ils aient déjà eu les jambes en bouillis. C'est pour ça que j'aime pas y aller. Non seulement ça sent mauvais, il y fait froid, mais en plus les gens qui y travaillent nous prennent pour des cons.
Pas besoin que je réponde explicitement, tu relâche doucement ma pauvre jambe endoloris avant de noter frénétiquement quelques pattes de mouches illisibles sur ton carnet de note. Depuis que t'as proposer aux autres toubibs de te passer mon dossier, t'es pire qu'avant! Toujours à prendre la température des gens, à noter le moindre éternuement, comme si t'avais peur qu'ils couvre un cancer ou un truc du genre. Pas étonnant que t'ai fait médecine. Et pas étonnant que Wild t'ai fait venir dans le gang. Vous vous ressemblez un peu en fait, vous deux: à me boucler à double tour dans une cage hermétique par peur que je ne fonde au soleil.
- L'infirmière de l'hôpital m'a appelé pour me dire que tu refusais de suivre les cours de rééducation. Tes os ont mit du temps, mais ils sont parfaitement ressoudés à présent. C'est juste que tes muscles se sont atrophiés durant ta convalescence. Tu peux remarcher, il faut juste que tu exerces tes muscles en rééducation. Alors pourquoi tu n'y vas pas?
Et voilà ce que je redoutais! A chaque visite tu reviens à la charge avec ça. Je refuse d'y répondre et me contente de fixer Redy, le rouge-gorge dans sa cage tout près de la caisse de mon magasin. Depuis le temps, tu dois avoir fini par comprendre que je ne voulais pas en parler, non? Sinon, t'es vraiment qu'un idiot! Après quelque secondes de silence, tu fini par ajouter un simple: "Ta soeur s'inquiète pour toi, tu sais…" comme si cela changeait la situation.
- Si elle s'inquiète tant que ça, pourquoi elle refuse de me voir?
La dernière foi que je l'ai vu, c'était dans cette chambre d'hôpital. Assise sur son lit, la tête tourné par la fenêtre ou on pouvait voir un soleil rayonnant… Qu'elle ne verrait plus jamais. Son visage, caché par les bandages, donnait la chair de poule. Sans me donner le temps de dire quoi que ce soit, elle avait dit, d'un ton sec que je ne l'avait jamais entendu emprunter auparavant: "Disparais!". Comme une formule magique que l'on répète sans cesse dans l'espoir que le vilain monstre du placard ne nous dévore pas. Mais je sais qu'elle ne me hait pas. Elle cherche à me pardonner, mais n'y arrive pas. Après tout, nous somme soeur, non? Sinon, pourquoi continuerait-elle de m'envoyer de l'argent depuis sa cage de verre? Elle a une peur bleu que je ne puisse pas me débrouiller seule: elle ne changera jamais.
- Elle souhaite juste que tu change. Que tu comprenne que ce que tu veux faire est dangereux…
- Il y a encore pas très longtemps, on le faisait tous ensemble, sans se soucier de ce qui est dangereux ou pas.
- Et bien… On a grandit. Il serait peut-être tant que tu fasse de même…
Je jette un regard noir à Jack, tandis qu'il rangeait ses affaires dans sa mallette, mais il m'ignorait. Il m'a toujours considéré comme un gamine capricieuse qui veut voler plus haut que les nuages. Peut-être qu'il a raison, mais qu'il y a-t-il dans le ciel qu'il me propose? Si ce n'est le verre qui m'empêchera d'aller plus haut? L'examen de mes jambes terminé, je remis mes sandales à mes pieds avant de manipuler mon fauteuil avec précaution pour retourner derrière la caisse de ma boutique, là où se trouvait mon atelier. J'allais me pencher sur un prototype de Trecks que je suis sur de finaliser, en pensant que Jack allait partir sans demander son reste, comme d'habitude, mais il s'arrêta.
- C'est étonnant comment tu a transformer cette vieille boutique. On croirait qu'elle a toujours existé, et non pas qu'elle a ouvert il y a quelques semaines… Mais es-tu sûre que ça marchera? L'emplacement n'est pas très idéal.
Depuis que j'ai décider d'acheter cette ancienne boutique de prêteur sur gage dans une ruelle peu fréquenter du Green Grass, Jack ne cesse de me convaincre d'abandonner ce projet à chacune de ses visites médicales. Mais aujourd'hui, alors que j'ai enfin fini de faire aménager la boutique, il la regarde réellement et avec attention. Le style est spécial, et on ne saurait vraiment pas dire depuis combien de temps je suis installé ici, entre la poussière qui couvre les étagères et les cartons qui jonchent le sol. Et surtout, on ne sait pas vraiment au premier abord de quel genre de boutique il s'agit. On se croirait plutôt dans une animalerie, avec toute les cages d'oiseaux installés un peu partout. Mais j'aime bien ça moi, et les oiseaux me tiennent compagnie et animent la boutique: j'ai horreur du silence qui y règnent sans eux. J'ai aussi récupéré un couple de caïmans noirs domestiqués qui se plaisent bien ici. Ils ne sont pas dangereux, mais à force de les voir sortir de leur aquarium en douce, j'ai arrêter de les chercher pour les y remettre, et maintenant, j'ignore bien où ils se cachent. Etant donné que l'établissement se trouve dans un cul de sac, personne ne passe par là sans le vouloir, ce qui m'a permit de l'acheter pour une modique somme. Les pauvres mortels n'y voit aucun intérêt, mais au contraire! Ici, il n'y a pas de voisins désagréables pour épier nos faits et gestes, aucune voitures qui se gare en face, et aucun curieux. De plus, c'est relativement assez facile d'accès pour des ridders qui maîtrisent le saut d'obstacle.
- J'ai déjà quelques habitués qui me font de la pub. Il ne faut jamais sous-estimé la l'impact du bouche-à-orreille.
- Hmm… The Heaven. Bien. Je suis content que tu ai trouver du travail. Mais… Fais comme même attention: ces animaux transportent des tas de maladies!
Autant que les humains! Sur ces derniers mots, Jack s'enfonça dans le dédale d'étagères qu'il connaissait à présent par coeur, et j'entendit la clochette de la porte tinter, signalant son ouverture.
Dernière édition par P. Aisling Blackrose le Dim 15 Jan - 22:51, édité 1 fois
P. Aisling Blackrose
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« Citation : Ca court, ça saute! Mais au final... Un fauteuil, ça vole pas bien haut.
Sujet: Re: Un de perdu, un de retrouvé! - [Lul'] Sam 14 Jan - 22:17
Lullaby regarda avec dépit ses AT tomber en poussière. Enfin c'était un bien grand mot. Quoique. Il avait un peu trop tirer sur la corde et résultat, la roue arrière de sa chaussure droite était complètement hors d'usage. Les circuits internes avaient cramés lorsqu'il s'était amusé à rider sur un câble à haute tension. Une chance que la gauche est survécu. Comme une fière guerrière,elle s'en était sortie avec brio. Certes elle gardait quelques cicatrices, mais elle était encore utilisable, pas comme sa conjointe. Il allait devoir trouver une boutique pas trop cher et sympa. Et donc de ce fait monter jusqu'à Greengrass. Pas qu'il n'aimait pas ce quartier, non. C'est d'ailleurs là-bas qu'il vivait avec son fils, mais bon. Il préférait les ruelles sombres et dangereuses des bas-fonds. Toute cette crasse et cette noirceur lui permettait d'oublier les locaux trop blancs de l'hôpital psychiatrique. Car même s'il faisait le fier, cette expérience l'avait un poil terrorisé et il faisait parfois quelques cauchemars à ce sujet, malgré que ce se soit passé il y a 12 ans de cela. Il frissonna, puis enfila ses rangers noirs, ses AT posées bien sagement dans sa sacoche brune. Il allait devoir monter par les escalier en fers, n'ayant pas envie de se payer le métro. et une fois à la surface il devra faire jouer de ses relations pour avoir un prix relativement convenable. Même s'il était riche, il n'aimait pas utiliser sa fortune gagnée aux jeux. Il enfila un sweet à capuche rouge sombre avant d'enfoncer les mains dans sa poche ventral et de sortir du petit appartement qu'il squattait depuis quelques semaines ici bas. Le voyage jusqu'aux quartiers plus réputés ne fût pas très long. Il marcha à son aise, sans se soucier des regards vicieux de ceux qu'il croisait sur sa route. Il soupira quand même de soulagement en voyant la lumière du soleil. Dieux que celle-ci lui avait manqué. Il ne savait comment faisaient ceux condamnés à dirtiness pour survivre. C'était ça la véritable torture. Vivre sous ces néons 24h/24, perdant toute notion du temps. Il roula doucement des épaules, secouant ses cheveux, respirant l'air frais de cette partie de la capitale. C'était quand même vraiment autre chose. Il n'y avait même pas de comparaison possible. Il leva le nez et regarda le soleil qui n'était pas bien haut dans le ciel. Il devait être 8 heure du matin tout au plus, il vérifia sur sa montre et s'autorisa un petit sourire en voyant les aiguilles s'arrêter sur '12'. Il se dirigea vers le casino, comme un vieux réflexe, mais s'arrêta à mi-chemin se rappelant qu'il devait être fermé à une heure pareille. Il soupira une nouvelle fois puis se dirigea vers une petite boutique dont il connaissait le gérant qui pourrait sûrement l'aider dans sa recherche.
L'échoppe avait une drôle de tête. Surtout à cause des lettres lumineuses à moitié détruites, certains clignotant donnant un petit air angoissant à tout ça. Il entra sans se soucier plus de l'apparence de la boutique. Il venait souvent ici pour obtenir quelques herbes contre les toux d'Antarès. C'était un bon gars de quarantaine qui venait d'Edern et qui s'était prit d'affection pour ces deux gamins tellement semblables et qui pourtant se ressemblaient d'un étrange manière. Sa barbe blanche frémit en voyant les cheveux corbeau ainsi que la pair de lunettes d'aviateur de Lul et il lui fit un grand sourire. Si rare en ce bas monde, mais aussi tellement réconfortant et chaleureux. Le jeune homme s'accouda au comptoir et lui fit un petit sourire narquois, fixant avec attention ses ongles peinturlurés de noirs. Le vieux gérant soupira avant de s'avancer vers la porte vitré et de tourner le petit carton coloré pour qu'il affiche 'CLOSED' pour le moment. Il retourna près de son protéger et souffla, son sourire toujours présent. « Qu'est-ce que tu m'veux gamin ? ». Un léger ricanement, un sourire torve et une œillade malicieuse plus tard, Lullaby se décida enfin à répondre au vendeur. « T'aurais pas une adresse pas trop cher mais de qualité pour que j'aille faire réparer mes AT ? ». Après plusieurs minutes de débat intensif et de persuasion, Will céda enfin aux yeux brillant d'envie du démon à la gueule d'ange et le renseigna sur ce qu'il voulait depuis qu'il avait passé la porte de la boutique. « Tu vois le magasin Ack & Co hm ? Et bah tu prends la ruelle à droite, puis la deuxième à gauche. Enfin, tu verras y'a un cul de sac quelques mètres plus loin et dedans y'a The Heaven. C'est un nouveau magasin qui vient d'ouvrir mais la qualité est nickel. » Un hochement de tête et le son du carillon, Viper était sorti, suivant les indications de son vieil ami à la lettre. Il ne manquerait plus qu'il se perde et tourne en rond pendant des heures.
Il s'arrêta sceptique devant la vitrine. Si celle de Will était crade, ce n'était rien comparée à celle de la boutique. On se croirait dans les bas-fonds. Pourtant l'enseigne elle était propre, et il pouvait lire 'THE HEAVEN' dans une calligraphie un peu spécial mais néanmoins jolie. Bon au moins, il ne s'était pas trompé d'endroit. Il hésita un instant puis haussa des épaules, poussant la porte en verre doucement, n'osant pas vraiment faire une entrée remarquée dans un magasin inconnu. Il tendit l'oreille et observa l'intérieur du magasin. Il remarqua de nombreuses cages à oiseaux disposées un peu partout, leurs chants formant une espèce de cacophonie mélodieuse. Malgré la crasse de la devanture, la boutique était claire et propre. Sans savoir pourquoi, un doux sentiment prit place au creux de sa poitrine. Il avait envie de rester ici et de plus jamais repartir. Ses yeux brillèrent en voyant des pièces d'AT qu'il cherchait depuis des mois en vain. C'était la véritable caverne d'Ali baba ici ! Il voulu siffloter en rythme avec les piafs, mais voulu d'abord voir le gérant de ce petit paradis. Pour voir s'il pouvait s'occuper de réparer ses bébés. Il se déplaça doucement et délicatement, pour ne rien faire tomber sur son passage, ce serait vraiment dommage. Il marcha sur quelque chose à la fois mou mais dur également. Il baissa doucement le regard et ne retint pas un hurlement en voyant sur quoi il avait posé son pied. Un caillman noir aux yeux doré le fixait de son air hargneux. Aussi, qui aimerait bien se faire marché sur le dos hein ? « T'es doué. Y'a pas à dire mon gars » Le rire gras du pirate dans sa tête l'aurait énerver en temps normal, mais là il avait une menace de danger de mort qui le regardait comme son prochain repas. Il lui fallait donc fuir et en quatrième vitesse.
M. Lullaby Teach
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« Citation : ❝ Le bonheur n'existe pas. C'est la souffrance qui fait une pause - Humeur : ❝ Poulpesque
Sujet: Re: Un de perdu, un de retrouvé! - [Lul'] Dim 15 Jan - 16:53
Mon atelier, mon antre. The Heaven était peut-être mon territoire, mon cocon que je me suis créer au bout de plusieurs semaines, mais l'arrière boutique, qui était en fait séparé de l'avant que par la caisse, était ma véritable chrysalide. Enfoncé dans une sorte de cavité plus sombre que le reste du magasin, elle n'était éclairé que par quelques lampes de bureau posées par-ci par-là. Des pièces, des outils, et des trecks non-fini traînaient sur les trois établis, chacun collés aux murs, et même sur le sol, tels des carcasses d'animaux mort qu'un prédateur aurait abandonné dans sa tanière.
J'ai attendu avec impatience le départ de Jack pour enlever un drap sale qui couvrait l'un de mes établi. Ce n'est pas que je ne lui fait pas confiance, mais s'il savait en quoi consistait mon nouveau prototype de Trecks, il s'empresserait de me faire fermer boutique et de me tenir éloigné de tout ce qui a un rapport avec. Je pense qu'il irait même jusqu'à enlever les roues de mon fauteuil… Sur mon établit trônait un exosquelette de jambe, tel un cadavre sur une table d'opération. Il fut difficile de m'en procurer une paire, mais avec des relation et de l'argent… Il s'agissait d'un prototype d'exosquelette que des scientifiques essayaient de mettre au point pour permettre aux personnes handicapés de marcher. Donc, je ne dirais pas que je l'ai voler… Mais plutôt prit ce qui allait de toute façon me revenir dans un future lointain. Car vu comment ils sont partit, ces scientifiques étaient pas prêts de finaliser avec un moment. Et de toute façon, je ne vais pas terminer leur boulot. Je vais juste le détourner de son but premier. Des lunettes à lentilles grossissantes, comme celles des bijoutier, sur la tête, un tournevis dans une main, et une pince dans l'autre, je commençais mon oeuvre en devisant et démontant des parties de l'engin, accompagné de mon orchestre à plume. J'avais déjà commencé à désassembler l'exosquelette dès mon acquisition, et j'avais presque fini par en comprendre suffisamment le fonctionnement pour l'inclure dans mon nouveau projet d'ATs. Je continuais ainsi durant un moment, sans voir le temps passer dans un mode de concentration intense. Lorsque je décidais enfin de sortir de mon monde de circuit électrique et de diode, et de poser mon fer à souder tout chaud, l'exosquelette était méconnaissable. Maintenant, une nouvelle carcasse d'animal de fer mort s'était ajouté à la collection, et les fils électriques en sortaient comme des entrailles arrachés.
A l'aide d'un chiffon qui trainait par là, j'entrepris de m'essuyer les mains et le visage pour enlever les tâches d'huile qui avaient éclaboussé sur mon visage comme du sang sur celui d'un chirurgien, mais cela ne servit qu'à mieux les étalées. Je laissais alors tomber le chiffon: je ferais ma toilette plus tard. Pour l'instant, j'avais déjà une idée bien clair de ce que je devais faire. Une marche arrière, je braque, j'avance un peu, je braque encore, et j'avance vers l'avant de ma boutique pour chercher quelque pièces. Pas encore très habitué à manier le fauteuil, je roule lentement et maladroitement entre les étagères, en faisant tomber quelque cartons parmis d'autre que je daigne même pas ranger. C'est pas le premier carton qui tombe, et ça ne sera pas le dernier. Vivement que la boutique marche suffisamment pour me permettre d'avoir un employer qui nettoiera derrière moi.
Voyons… Quatre vis xpv7 de taille 2, une vielle paire de botte en cuir, et une batterie GAP300 que je fourre dans une sacoche accroché à mon véhicule. Je continue de rouler dans le dédale de mes étagère lorsque j'entend de nouveau la clochette de la porte du magasin. Tient? Jack serait revenu? Non… Ca fait comme même un moment qu'il est partit. Peut-être un client alors? L'espace entre mes étagères n'étant pas assez large pour que je fasse un demi-tour, je fais marche arrière pour sortir du labyrinthe et atteindre l'entrée. Et là, surprise!
- Mitaine! Ca fait des lustres que je te cherchais!
J'avance en vitesse d'un coup de poignet bien fort vers l'entrée et saisie l'animal pleine main. Ce n'est qu'après l'avoir soulever que je me rend compte qu'il est plus lourd que je ne le pensais. Surprise, je lâche l'animal qui retombe sur le carrelage de verre bleu: "Ah non, toi c'est Croky… Mais j'te cherchais aussi. Vilain! C'est pas bien de sortir de ton aquarium! C'est dangereux ici! Tu pourrais te faire écrassé et réduire en bouilli! Heuresement que t'as la peau dure, hein! Maintenant, dis-moi, où est Mitaine?" Oui, je parle à mon caïman noir, mais je vais bien. Faut me comprendre… J'ai récupéré ce petit couple de crocodile alors que leur ancien propriétaire était sur le point de les jeter dans les égout des bas fonds. J'ai fini par m'y attacher, depuis qu'ils vivent dans mon magasin. Bon, c'est vrai qui foutent la trouille à certains qui prennent leur jambes à leur cou, mais ils font un excellent système anti-vol. Il y a qu'à voir: pas encore un seul cambriolage malgré tout les petits bijoux qu'on trouve ici! Les voleurs sont terrifier à l'idée de tomber nez à nez avec une de mes bestioles en pleine nuit. Enfin… Je parle à mon croco, mais il me répond rarement, voir jamais. D'ailleurs, le vilain s'est enfui sous une étagère à peine j'avais fini de lui parler! Ce n'est qu'après ce vent que je me rend compte que ce que je prenait pour une pancarte publicitaire grandeur nature installer par un des déménageur, était un être humain, c'est à dire un client potentiel. Captant que la scène avec le reptile était assez… Space. Je m'empresse de tourner mon fauteuil vers lui, en ne manquant pas de me cogner les jambes sur quelques tiroir, et de l'accueillir comme il se doit avec un sourire crispé à cause de la douleur.
- Bienvenu au Heaven! Que puis-je faire pour vous?
Et sans attendre la réponse du mec, je roule jusqu'à la porte où trône le perchoir de mon cacatoès et le réprimande en levant le doigt vers lui -car le perchoir est malheureusement plus haut que le fauteuil… Les misères d'une handicapé.
- Rex! Combien de fois faut que je te rappelle de dire 'Bienvenu au Heaven, cher client!'? Si tu continue comme ça, je vais te réduire ton salaire!
Fichu volatile! Paresseux comme tout, il ferait comme même n'importe quoi pour de la bouffe. Je laisse échapper un soupire d'insatisfaction avant d'enfoncer la main au fond d'une des nombreuses poches de ma blouse sale de mécano, récupéré dans le garage du coin. J'en sors une petite poignée de noix de cajous que glisse dans le récipient à nourriture de Rex. Enfin, je me retourne vers mon client que j'ai failli oublié -m'en voulez pas, je commence en tant que vendeuse-, et commence à l'examiner de haut en bas. Je n'avais pas ouvert il y a longtemps, mais je commençais à connaître quelques ridders du quartier, et celui-là je l'avais jamais vu avant. Bon, faut avoué que aussi que, j'ai beau être contente de l'emplacement, c'est vraiment, et littéralement un cul-de-sac. Heureusement que le bouche-à-oreille fonctionne bien. Et puis, je vais pas dire non à de nouveaux client alors que je viens d'ouvrir. Il a l'air plutôt jeune mais plus vieux que moi (traduction: il est majeur, dort peut-être pas chez papa maman, et a sûrement un boulot, donc il peut payer plus que de l'argent de poche). Son style vestimentaire est pas mauvais, un peu le genre "jeune ténébreux qui se la pète" avec son jean moulant et ses bijoux qui pendouillent. Par contre, j'aime pas son swet. Trop rouge, trop flashy, trop voyant… Enfin, j'peux parler moi, avec mon sweat vert salade, c'est pas mieux -mais l'est confortable et tient chaud, donc BIM!
- Déb ou pro? Endurance ou vitesse?
Alors que je continuais d'examiner la moindre parcelle de son être, et plus particulièrement vers le bas, je donnais quelque coup de poignet pour m'avancer et arriver tout près de lui, en prenant soin de ne pas lui écraser les pieds -on doit bien traiter les clients si on veut qu'ils payent. Sans prévenir, je me baissais légèrement sur mon fauteuil pour lui saisir la cheville que je serrais fortement, puis je glissa mes mains vers le tibia, puis lentement vers les cuisses afin de voir la forme de ses jambes. Pour pas trop le surprendre, je luis dis comme même, après coup: "T'inquiète, je tâte juste le matos.", et entreprit de passer à la deuxième jambe. C'était déjà pas mal, vu ce que j'avais sentit. Pas vraiment de graisse, et beaucoup de muscles bien ferme. Ce mec devait être un sportif. "Superbe! C'est bien gros et dur en bas, d'après ce que je sens."
P. Aisling Blackrose
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« Citation : Ca court, ça saute! Mais au final... Un fauteuil, ça vole pas bien haut.
Sujet: Re: Un de perdu, un de retrouvé! - [Lul']
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