Don/Particularité • Contrôle de la gravité.
Description • Je ne pourrais pas vous donner d'explication rationnelle. Je ne suis pas physicien et je ne compte pas le devenir. Ainsi l'utilisation de ce don est plutôt… instinctive je dirais. Cela fait partie de moi, mon corps le comprend, ça va tout seul. Ou pas, d'ailleurs…

Bien sûr, tout le monde sait ce qu'est la gravité. C'est ce qui vous permet de garder les pieds au sol, ou au contraire de décoller si vous êtes sur la lune ; tant qu'il y en a, vous reviendrez toujours à terre. Et moi, ce que je peux faire, c'est modifier la gravité dans une zone.
Ladite zone peut aller jusqu'à quinze mètres quand je suis très en forme (ce qui n'arrive pas tous les jours) et pas forcément circulaire.
Quant à la hauteur je ne sais pas trop, je n'ai pas vraiment pris la peine de voir jusqu'à combien de mètres je pourrais aller mais ce qui est certain, c'est que je puis plus aisément jouer sur la hauteur que sur la largeur. Vingt mètres peut-être (idem, si je suis plein d'énergie) ?
Je ne peux pas (encore ?) la déplacer au fur et à mesure que je l'utilise ou la faire décoller du sol.
Mais qu'est-ce que cela fait exactement ? C'est simple.

En un instant, vous pourriez vous retrouver comme sur la lune voire même carrément en apesanteur. Vous savez ? Vous flottez. Selon l'impulsion (pas, saut), vous pouvez allez plus ou moins haut pour ensuite retomber lentement s'il reste encore de la gravité.
C'est assez amusant si l'on voit cela comme ça. Ça l'est moins si vous vous atteignez des endroits où le froid se fait roi et où la pression est moindre. Et ça, je ne peux rien y faire. Je ne maîtrise pas la pression de l'air.
Mais ne vous en faites pas, de toute façon je ne pense peux pas vous envoyer jusque là.

Autrement, il ne s'agit pas là d'un pouvoir de lévitation, ainsi lorsque vous avez amorcé votre saut, il vous sera très difficile de changer de direction, ou alors en brassant l'air, en "nageant", et encore.
Si vous n'avez rien pour vous rattraper ça sera difficile. Vos mouvements sont également altérés s'ils ont été amorcés à l'intérieur de la zone, ils seront plus lents comme si vous étiez dans l'eau. Une fois que vous sortez de la zone, la gravité habituelle reprend ses droits.

Mais outre cet aspect aérien, je peux aussi l'augmenter cette chère gravité. Dans ce cas là, ce pouvoir est beaucoup moins "amusant". Cela peut aller, je suppose, jusqu'à l'immobilisation totale au sol avec l'impression de peser des tonnes (enfin ça, ce serait avec une bonne maîtrise que je n'ai pas pour l'instant).
Je pense que je pourrais même broyer des os ainsi, mais je ne l'ai jamais fait. Et comme ce pouvoir a le même effet sur moi que sur les autre, je n'ai pas vraiment envie d'être mon propre cobaye pour cette expérience.
De toute façon je n'ai pas assez de maîtrise. Et je n'ai pas envie de le faire.
Dans une outre et moindre mesure, si par exemple je n'augmente cette force que dans mon espace personnel, il sera très difficile pour quelqu'un d'extérieur de me forcer à bouger. Il ne faudrait simplement pas que je tombe au risque de me faire très mal. Cela fonctionne aussi sur des corps étrangers au miens.

Bien entendu, je suis loin d'être un expert et mon utilisation actuelle est relativement primaire.
Ce don ne m'obéit pas toujours. Souvent il arrive comme ça sans prévenir sans que je ne puisse rien y faire, autant pour le plus que le moins.
La plupart du temps je suis le seul touché puisque la zone ne fait pas plus d'un mètre de diamètre (j'ai du énormément batailler pour la réduire ainsi lors d'une perte de contrôle, je peux vous l'assurer bien que maintenant encore, parfois, la taille de la zone m'échappe) mais il peut arriver que sous le coup de certaines émotions notamment la colère ou la gêne, tout parte en vrille.
Dans ce cas là, c'est plutôt autour de moi que ça bouge.

Autant dire qu'après une utilisation intensive, j'en sors épuisé. Je ne dois pas trop utiliser ce don, sinon c'est la migraine pendant trois jours. Enfin à l'échelle, diminuer la gravité d'une zone de vingt centimètres de diamètres ne me fait plus rien.
Passée la barre des quatre-cinq mètres, je commence à être fatigué, d'autant plus si je le fais plusieurs fois.
D'ailleurs, j'ai bien plus de facilités à diminuer la gravité plutôt que de l'augmenter.

Ce à quoi je ressemble ? Est-ce important ? Pas vraiment, alors on va faire simple.

De toute façon ce n'est pas comme s'il y avait grand-chose à dire, je ne me considère pas moi-même comme particulièrement original vous savez, ou même particulièrement beau ou laid. Je ne me vêtis pas de couleurs vives, la coupe de mes vêtements est généralement très classique. Du noir, du bleu marine, du gris, peut-être un peu de carmin, du vert bouteille ou du blanc.
Le rose fuchsia ou le jaune fluo ce n'est définitivement pas pour moi. Et sinon ? Des jeans, des chemises, des vestes, des t-shirt, des choses qui ressemblent à des rangers ou à des converses. Un pull s'il fait froid - et encore, il est rare que je frissonne pour cette raison. C'est tout. Banalités

Sous ces tissus, vous trouverez une peau blafarde, peut-être pas aussi blanche que la neige mais presque. Elle marque vite, elle supporte mal les fortes températures et les trop vifs rayons de soleil, mais les os en dessous sont solides, les articulations souples .
Je n'ai pas la carrure d'un gorille ou d'une armoire à glace, je ne suis pas dénué de force même si ça ne se voit pas vraiment - je suis plutôt fin et même si les muscles que j'ai ne se voient pas beaucoup, ils sont là bien cachés. Bien entendu, je ne battrai jamais un athlète entraîné… mais je peux me défendre.
De même que s'il y a plus grand que moi, il y a aussi plus petit. Je suppose que je suis dans la moyenne avec mon mètre soixante dix-sept.

La seule chose un peu particulière chez moi serait peut-être mes yeux, et encore car s'ils sont vairons, leurs teintes sont assez foncées (bleu à gauche, marron à droite) donc ce n'est pas forcément visible aux premiers abords, ou alors au soleil, pas de quoi s'extasier.
Encore faudrait-il que mon front et donc mon regard soient libérés de l'ombre de la mèche/chose qui me sert de pseudo-frange. Il s'agit plutôt d'un rassemblement de cheveux noirs et raides comme du bois au milieu de mon front. Le reste est coupé entre le mi-long et le court. Rien de spécial.

Je préfère être direct et vous épargner l'introduction sur la diversité des caractères, la complexité du cerveau humain ou le fait qu'on soit tous uniques. Commençons par le commencement.

La plupart du temps, on me dit relativement inexpressif et c'est à juste titre. Mais pas dans le sens froid - peut-être un peu… - plutôt dans le sens… calme, je dirais. L'agitation ne me dérange pas et au contraire, je l'apprécie - bien que la tranquillité ait aussi son charme - mais je suis moi-même plutôt silencieux. Je ne parle pas pour ne rien dire et encore moins de moi, mes traits sont assez peu déformés par ce que je ressens. Il n'y a pas de raison particulière, je suis ainsi, simplement.
Du moment que je ressens les choses, c'est le principal, non ? Ce n'est pas que je ne puis pas rire ou me mettre en colère. Loin de là, mais il est rare que je hausse la voix pour ce genre de raisons.
Pourtant chez moi aussi, les sentiments se bousculent parfois mais je n'en parle quasiment pas, les mots à poser là-dessus ne me viennent pas facilement, pas naturellement. On pourrait qualifier cela de maladresse plutôt que de pudeur. Du coup je communique beaucoup par les gestes - pointer du doigt une direction par exemple. Quitte à paraître muet.
Et puis il paraît qu'après un certain temps en ma présence, même si je ne change pas d'attitude il devient plus facile de déceler mes sourires ou froncements de sourcils. Par contre on m'a souvent dit que mon regard était très vivant. Les yeux, leurs ombres ou leurs étincelles. Je suppose que c'est ainsi que l'on réussit à me comprendre à ce niveau.

Mais si je ne parle pas, je ne pense pas moins. Et même si je trouve que juger avec une pseudo-impartialité un inconnu me semble malvenu, il y a beaucoup de personnes avec qui je ne suis tout simplement pas compatible. Je ne suis pas particulièrement rancunier - bien qu'il ne faille pas trop forcer non plus… - mais je n'oublie pas les choses. Après, le temps guérit la plupart des maux dit-on, non ?
J'aime la franchise et le cynisme - les deux à la fois, oui - et je n'aime pas que l'on tourne autour du pot. Je n'ai jamais supporté le suspens, les longues phrases, les discours à rallonge où l'intéressant ne se trouve qu'à la fin.
Pourtant le mystère, l'inconnu éveille souvent ma curiosité que ce soit pour une personne ou pour un sujet quelconque. Ma patience a des limites, bien sûr. Mais je peux me révéler obstiné. C'est une bonne chose d'avoir de la volonté, non ? De pouvoir s'accrocher aux choses et de ne pas abandonner. De finir ce que l'on commence.
Par contre je n'ai absolument aucun sens de l'organisation et pour n'importe quoi, j'ai du mal à choisir le chemin à prendre ou à savoir ce que je dois faire en premier. Donc en général, je fais tout dans le désordre. Il paraît que je m'éparpille trop.

A côté de cela je n'aime pas que l'on me donne des ordres ou qu'on m'impose des règles strictes. Je tiens à rester libre. Je n'aime pas qu'on me marche sur les pieds. Et bien que je tienne à ma vie, je me suis découvert un certain goût pour l'adrénaline, de même que je n'en ai pas l'air mais j'aime bien m'amuser moi aussi.
Autrement je ne pense être particulièrement mauvais mais je ne peux pas m'empêcher d'être distant et méfiant envers les inconnus. Ca ne veut pas dire que je les rejette.
Malgré mon manque de tact évident lorsque je parle à quelqu'un, le fait que je ne sache absolument pas réconforter ou que je ne soit pas particulièrement chaleureux, je sais très bien écouter et être là à toute heure pour ceux que j'apprécie - pour ceux que je connais pas je ne ferai pas particulièrement d'efforts, je ne suis pas un saint. Je suis une tombe et j'accorde beaucoup d'importance à la confiance. Autrement dit, les choses dont l'on me fait part ne sont jamais répétées.